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Conocimientos indígenas y cambio climático

La interfaz ciencia-política a nivel mundial

El Panel Intergubernamental sobre el Cambio Climático (IPCC) y la Convención Marco de las Naciones Unidas sobre el Cambio Climático (CMNUCC) son los dos órganos intergubernamentales de las Naciones Unidas que trabajan en el desarrollo de políticas de acción internacionales sobre cambio climático. El IPCC pone a disposición el conocimiento científico disponible sobre cambio climático, sus impactos y escenarios de políticas; mientras que la CMNUCC proporciona un foro mundial para la acción concertada.

En los últimos años se ha puesto de manifiesto que el conocimiento científico por sí solo no es suficiente para resolver la crisis climática. Frente a los nuevos y desconocidos desafíos que plantea el cambio climático global, es esencial que los responsables políticos basen sus políticas y acciones en el mejor conocimiento disponible. En este sentido, el conocimiento indígena forma parte de la base de estos conocimientos, y pueden considerarse esenciales en áreas como el desarrollo sostenible, la agroforestería, la medicina tradicional, la antropología aplicada, la conservación de la biodiversidad y los recursos naturales.

A nivel mundial, el programa LINKS promueve el reconocimiento del conocimiento indígena en los procesos de ciencia y política sobre el cambio climático y la biodiversidad.

El Panel Intergubernamental sobre Cambio Climático (IPCC) es el organismo internacional de evaluación del conocimiento sobre el cambio climático. Los informes del IPCC proporcionan la base científica para que los gobiernos tomen decisiones informadas para combatir el cambio climático. En 2009, el IPCC incluyó el conocimiento indígena en su Quinto Informe de Evaluación sobre Impactos, Adaptación y Vulnerabilidad al Cambio Climático. Publicado  en el 2014, el Quinto Resumen del Informe de Evaluación para tomadores de decisiones, resalta la importancia del conocimiento indígena para la adaptación, y reconoce que, hasta la fecha, éste no ha sido utilizado en esta área.

La planificación y la implementación de la adaptación en todos los niveles de gobernanza dependen de los valores, los objetivos y las percepciones de los riesgos de la sociedad (confianza alta). El reconocimiento de diversos intereses, circunstancias, contextos socioculturales y expectativas puede beneficiar los procesos de toma de decisiones. Los sistemas y prácticas del conocimiento indígena, local y tradicional, incluida la visión holística de la comunidad y del medio ambiente de los pueblos indígenas, son un recurso importante para la adaptación al cambio climático. Sin embargo, no han sido utilizados de manera consistente en los esfuerzos de adaptación actuales. La integración de estas formas de conocimiento con las prácticas existentes, aumenta la efectividad de la adaptación (IPCC, 2014).
 

Fuentes bibliográficas  y contribuciones

  • Ford, J.D., Cameron, L., Rubis, J., Maillet, M., Nakashima, D., Willox, A.C. and Pearce, T., 2016. Including indigenous knowledge and experience in IPCC assessment reports. Nature Climate Change, Vol. 6, No. 4, pp. 349-353.
     
  • Weathering Uncertainty, una publicación de la UNESCO y la UNU que examina la literatura y la investigación rexistentes sobre conocimientos indígenas y cambio climático.
    Nakashima, D.J., Galloway McLean, K., Thulstrup, H.D., Ramos Castillo, A. and Rubis, J.T. 2012. Weathering Uncertainty: Traditional Knowledge for Climate Change Assessment and Adaptation. Paris, UNESCO, and Darwin, UNU, 120 pp.
     
  • El IPCC, la UNESCO y UNU-TKI, así como el PNUD y el CDB convocaron en 2011 un taller de expertos internacionales para reunir a los expertos en pueblos y conocimiento de los pueblos indígenas y locales países en desarrollo y miembros del Grupo de trabajo II del IPCC.

L'objectif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est de « stabiliser (...) les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du systême climatique ». Les résultats des discussions des Parties à la CCNUCC, tel que l'Accord de Paris de 2015, forment la base des normes internationales relatives aux changements climatiques.

L'Accord de Paris de 2015 reconnaît le rôle des savoirs autochtones dans l'adaptation :

« l'action pour l'adaptation devrait suivre une démarche impulsée par les pays, sensible à l’égalité des sexes, participative et totalement transparente, prenant en considération les groupes, les communautés et les écosystèmes vulnérables, et devrait tenir compte et s’inspirer des meilleures données scientifiques disponibles et, selon qu’il convient, des connaissances traditionnelles, du savoir des peuples autochtones et des systèmes de connaissances locaux ... » (Accord de Paris, article 7-5)

De plus, la décision d'adoption de l'Accord de Paris établit une plateforme des communautés locales et des peuples autochtones pour renforcer les connaissances autochtones :

« Reconnaît la nécessité de renforcer les connaissances, technologies, pratiques et activités des communautés locales et des peuples autochtones destinées à faire face et à répondre aux changements climatiques et met en place une plateforme pour l’échange des données d’expérience et la mise en commun des meilleures pratiques en matière d’atténuation et d’adaptation de manière holistique et intégrée ;» (1/CP 21, par. 136)

Avant l'accord de Paris, les savoirs autochtones étaient déjà pris en considération dans les discussions de la CCNUCC :

  • Le respect des systèmes de savoirs et des droits des peuples autochtones est l'une des exigences essentielles de REDD +, ainsi que leur participation ;
  • Dans le Cadre de l'adaptation de Cancún et lors des discussions au sein du Comité d'adaptation, du Programme de travail de Nairobi sur les incidences des changements climatiques et la vulnérabilité et l’adaptation à ces changements, ainsi que dans les lignes directrices pour la formulation et la mise en œuvre des plans nationaux d'adaptation (PAN) ;
  • Dans le cadre du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et aux préjudices liés aux incidences des changements climatiques, la perte de savoirs autochtones est reconnue comme une perte non économique due aux changements climatiques.

 

Contribuciones y fuentes de información

En ces temps d’incertitude, le partage et l’échange de connaissances entre experts autochtones et scientifiques peuvent devenir une source d’inspiration et d’innovation pour améliorer la résilience des sociétés face aux changements climatiques. Les conférences de l'UNESCO sur les savoirs autochtones et le changement climatique constituent une plate-forme pour approfondir la compréhension globale des savoirs autochtones pertinents pour l'évaluation des changements climatiques et l’action face à ces changements. Les plus grands experts et détenteurs de savoirs représentant les peuples autochtones, la communauté scientifiques et les gouvernements s’y réunissent pour partager et échanger des connaissances, et notamment des bonnes pratiques, des expériences concrètes et des méthodologies sur la façon dont l'action climatique et la science peuvent être renforcées par l'inclusion des savoirs autochtones. Ces conférence mettent en valeur l’expérience et les besoins des peuples autochtones dans la réduction des impacts des changements climatiques.

Au fil des années, ces conférences ont été soutenues par la Suède, le Japon, le Danemark et la France et coorganisées avec des organisations de peuples autochtones, des organismes de recherche et d'autres organisations des Nations Unies.

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Marrakech, 2016

La conférence a été organisée par l’UNESCO et le CNRS en partenariat avec le Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique et Tebtebba.

Le compte rendu comprends des témoignages et des études de cas qui mettent en lumière les savoirs locaux et autochtones comme source de compréhension, de résilience et de résistance.

Résumés et notes biographiques des intervenants (pdf, multilingue)
Agenda (en anglais)     Photos

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Paris, 2015

Les objectifs de la conférence étaient de :

  • Favoriser l'échange de connaissances et d'expériences transdisciplinaire entre les peuples autchtones, les scientfiques et les gouvernements ;
  • Comprendre les contributions que peuvent apporter différents systèmes de savoirs, tels que les savoirs autochtones, pour renforcer la base de connaissances sur le changement climatique ;
  • Mettre en lumière des solutions et des expériences locales ancrées dans la communauté ;
  • Renforcer les liens entre la diversité culturelle et la durabilité de l'environnement.

La conférence a été co-organisée par l'UNESCO et le Muséum national d’Histoire naturelle en partenariat avec Tebtebba, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères français, de l'université de la Sorbonne University, de l'agence de coopération internationale pour le développement suédoise (SIDA), du Programme des Nationes Unies pour le développement (PNUD) Swedish International Development Cooperation Agency, the United Nations Development Programme (UNDP), du Fonds-en-dépôt japonais auprès de l'UNESCO, du CNRS et de Conservation International.

Résumés et notes biographiques des intervenants (pdf, multilingue)
Agenda     Photos

 

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Mexico, 2011

"Atelier intitulé : Peuples autochtones, populations marginalisées et changement climatique : vulnérabilité, adaptation et savoirs locaux.

L'atelier a été co-organisé par UNESCO-LINKS avec le GIEC, l'Université des Nations Unies (UNU), la secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB), et le Programme des Nations Unies sur le développement (PNUD). 

Documents : 

Note de contexte

Appel a contributions (fermé)

Rapport de l'atelier

Weathering Uncertainty -- publication développée à partir de l'atelier