Organisation annuelle de journées culturelles ivoiro-burkinabé, en marge de la rencontre au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération « TAC »
- Promouvoir les expressions culturelles et artistiques burkinabè et ivoiriennes ;
- Promouvoir les échanges et le partage entre créateurs, entreprises et institutions culturelles des deux pays ;
- Développer un marché pour les artistes et les entrepreneurs culturels des deux pays ;
- Renforcer le dialogue et la compréhension mutuelle entre les deux peuples à travers la culture et les arts.
Les journées culturelles ivoiro-burkinabè sont organisées en marge de la Rencontre au sommet du TAC et de façon alternée entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette activité est prévue dans le programme triennal d’échanges. Les programmes des journées culturelles comprennent des expositions (littéraires et artistiques), des spectacles et des animations diverses. La Côte d’Ivoire a organisé ses premières journées culturelles en 2014 à Ouagadougou. Quant au Burkina Faso, il n’a pu le faire qu’en 2016 à Abidjan, en raison de la situation socio politique du pays en 2015.
Participent à ses journées les littéraires, les plasticiens, les artistes des arts de la scène. Ces artistes sont accompagnés par les administrateurs culturels des deux pays.
- Les artistes et groupes artistiques des filières artistiques concernés prennent part aux journées culturelles réciproques à travers des spectacles vivants, des expositions de produits culturels et artistiques au profit des populations et des animations diverses ;
- Les entrepreneurs et institutions culturelles des deux pays ont noué des partenariats et renforcé leur collaboration ;
- Les populations des deux pays se sont davantage rapprochées à travers la connaissance et la compréhension de leur culture respectives.
Trente-cinq millions de FCFA (53.000 €) ont été mobilisées en 2016 pour les journées culturelles ivoiro-burkinabè tenues à Abidjan. Ces ressources proviennent du Budget de l’Etat Burkinabè.
La mesure fait l’objet d’évaluations périodiques au sein des instances de suivi et d’évaluations créées par le Traité que sont le comité de suivi du Traité et le comité technique paritaire de suivi et d’évaluation de l’Accord culturel.
La mesure a été comprise comme fondamentale et catalyseur des relations bilatérales de coopération culturelle et artistique au bénéfice des pouvoirs publics et des opérateurs culturels non extatiques.