Création du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), Catégorie 2 de l’UNESCO
- Promouvoir les arts vivants africains dans leur diversité, en prenant en compte toutes leurs potentialités créatrices et en encourageant les échanges et la création entre pays africains ;
- Assister les Etats qui coopèrent avec le Centre dans le domaine de la création, de la promotion et du renforcement du secteur des arts vivants, pour intégrer des mesures culturelles, sociales et économiques des arts vivants dans leurs stratégies de développement ;
- Œuvrer à la collecte des données et à l’échange d’informations, d’expertise et de bonnes pratiques dans le domaine des arts vivants au niveau régional ;
- Encourager l’élaboration et la mise en œuvre conjointe de politiques et plans d’action au niveau africain de politiques et stratégies conjointes dans
le domaine de la culture à travers les arts vivants et les industries culturelles qui y sont associées ;
- Accompagner la mise en œuvre en Afrique de la Convention de 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Le CERAV/Afrique est à la fois un établissement public burkinabè, à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT) et un centre de catégorie 2 de l’UNESCO conformément à l’accord conclu le 14 juin 2010 à Paris. En tant qu’institution africaine, le CERAV a été créé par le décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 03 octobre 2014 et portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique. Il est placé sous la double tutelle, celle financière du Ministère de l’économie et des finances et celle, technique du ministère de la culture, des arts et du tourisme.
Le CERAV/Afrique accompagne les Etats dans l’élaboration de politique culturelle et de stratégie dans le domaine des arts vivants dans la diversité de leurs expressions et de leur liberté de création en prenant en compte les dimensions sociales et économiques.
L’opérationnalisation du CERAV/Afrique n’est qu’à ses débuts avec le lancement de ses activités en 2016. Néanmoins, il a pu prendre part à un atelier de renforcement des capacités pour la rédaction du rapport périodique quadriennal pour la Convention associant des représentants de la Cote d’Ivoire, de la Guinée et du Togo. En perspective, avec l’expérience du Burkina Faso, il va accompagner le Niger et au fur et à mesure les autres pays pour l’élaboration de leur rapport avec l’appui potentiel d'un pool d’experts rattachés au CERAV/Afrique. Le CERAV/Afrique se présente comme un mécanisme d’accompagnement, de coordination et de suivi de la mise en œuvre de la Convention de 2005 dans la région Afrique. En outre l’OCPA est membre du Conseil d’administration.
- Les engagements statutaires des signataires de l'accord et des membres adhérents sont respectés ;
- Le nombre d’adhésions d’Etats Africains et d'autres institutions est accru ;
- Un environnement favorable à la liberté de création et à la promotion de laBdiversité des expressions culturelles est créé/existe dans la région AfriqueB;
- Les arts vivants africains sont promus, en prenant en compte toutes les potentialités créatrices et en encourageant les échanges et la coopération entre pays africains ;
- Les échanges et la création cultuelle entre pays africains sont renforcés ;
- Des politiques culturelles régionales sont élaborées et mises en œuvre ;
- les droits humains et le dialogue interculturel sont promus;
- une économie de la culture et une industrie culturelle forte sont créées en
Afrique ;
- Des données statistiques, les bonnes pratiques sur les arts vivants au niveau régional sont collectées et diffusées ;
- Un système d’échanges d’information, d’expertises dans le domaine des arts vivants au niveau régional est mis en place ;
- Les Etats africains sont accompagnés par le CERAV/Afrique pour la mise en œuvre de la Convention de 2005 et l’élaboration de leur rapport quadriennal.
Le Gouvernement du Burkina Faso contribue à hauteur de 60.000.000 FCFA/an (91 477 €), les pays africains adhérents apportent chacun une contribution annuelle de 6.000.000 F CFA/an (9147€) et Les partenaires techniques et financiers comme l’UNESCO, Wallonie Bruxelles International (WBI) interviennent pour soutenir des projets spécifiques.